
Actus (437)
REPONSE DU MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET TAHIR HAMID NGUILIN AU DEPUTE SALEH KEBZABO
Écrit par Direction de la CommunicationHonorable Président de l’Assemblée Nationale;
Honorables Députés, membres du Bureau de l’Assemblée Nationale;
Honorables Députés;
Mesdames et Messieurs,
Honorable Député Saleh Kebzabo.
Je vous remercie pour vos questions orales avec débat qui m’ont été transmises par Madame la Ministre Secrétaire Générale du Gouvernement chargée des relations avec l’Assemblée Nationale par correspondance datée du 19 juillet 2019 conformément à l’article 145 de la Constitution. Ces questions concernent d’une part la prolifération des casinos, autres maisons de jeu de hasard et d’autre part l’activité de transfert d’argent. Pour ce qui est des casinos, des jeux de hasard et autres courses hippiques, vous posiez les questions suivantes : 1- Quelle est la règlementation en matière des jeux de hasard au Tchad ? Que rapporte ces activités à l’Etat ? Comment l’accès aux mineurs est-il règlementé et les services de sécurité y veillent-ils ? 2- Les mêmes questions se posent pour les opérateurs de paris de courses de chevaux. Compte tenu des enjeux d’ordre public, de sécurité publique et de protection de la santé et des mineurs, les jeux de hasard doivent à juste titre faire l’objet d’un encadrement strict et d’un suivi par les ministères compétents et les agréments pour l’exercice de ces activités sont régis par le Décret n°1793/PR/PM/MECDT/2015 du 24 août 2015 portant procédures de création, modification, dissolution ou radiation des entreprises. Par contre, le Ministère des Finances et du Budget est compétent pour tout ce qui a trait à la fiscalité.
A ce titre, les jeux du hasard sont régis par les dispositifs du Code Général des Impôts notamment les articles 204 à 215 et les articles 84,85 et 96 de la nomenclature tarifaire (tarif de douanes import) de la CEMAC, le CGI cite plusieurs sortes de jeu: - La boule ; - Le 23, - Les roulettes, - Les 30 et 40 ; - Le black jack ; - Les craps et tout autre jeu de même nature ; - Les jeux dits "de cercle" tels que le baccara, chemin de fer, le baccara à deux tableaux à banque limitée, l'écarté, le baccara américain, le baccara à 2 tableaux à banque ouverte ; - Les courses d'animaux telles les courses hippiques ; - Tout autre jeu de même nature Dans le cadre de la mobilisation des recettes, les jeux du hasard et de divertissement sont une source non négligeable des recettes domestiques pour l’Etat. Jusqu’en 2016, les jeux du hasard étaient soumis à la Taxe Spécifique sur les Jeux du Hasard (TSJH). Cette taxe est assise sur le Chiffre d’affaires au taux de 15%. Avec la LF 2017, les jeux de hasard sont tombés dans le régime du droit commun. Ils sont soumis par conséquent à tous les impôts et taxes : IMF, IS RCM sur leurs revenus et la TVA au taux de 18%. En sus de ces impôts, ils sont soumis au Droit d’Accises au taux est de 15%.
Monsieur le Député Saleh Kebzabo, Le deuxième volet de vos questions se libelle comme suit : Ces dernières années, l’on constate que l’activité de transfert d’argent échappe beaucoup aux organes financiers 3 classiques. C’est ainsi que les sociétés de téléphonie mobile et les sociétés de transport interurbain se livrent aux opérations de transfert d’argent à l’intérieur comme à l’extérieur. Vous posiez 4 questions à ce sujet. 1. Quelle est la réglementation générale en la matière ? Les opérations de transfert d’argent, y compris en matière de monnaie électronique, sont régis pour l’essentiel par des textes communautaires relevant de la BEAC et de la COBAC, voire par la Réglementation de l’Union Postale Universelle (UPU) pour ce qui des mandats postaux.
Dans ce cadre et pour ce qui est de notre sous-région, les opérations de transfert étaient initialement régies par le Règlement No 02/00/CEMAC/UMAC/CM du 29 avril 2000 portant Réglementation des Changes. Au regard de l’ampleur de ces activités sur le territoire national et dans la sous-région, les Autorités Monétaires de la sous-région ont adopté le Règlement N°04/18/CEMAC/UMAC/COBAC du 21 décembre 2018 Portant Services de Paiement dans la CEMAC qui s’applique aux prestataires de services de paiement qui exercent dans la CEMAC, à leurs partenaires techniques et à leurs distributeurs. Par conséquent, il est interdit à toute personne physique ou morale n’ayant pas la qualité de prestataire de services de paiement de fournir, à titre de profession habituelle, un service de paiement tel que défini au titre 2 du Règlement N°04/18/CEMAC/UMAC/COBAC. Il est prescrit aux entreprises qui fournissent des services de paiement dans la CEMAC de se conformer au Règlement N°04/18/CEMAC/UMAC/COBAC, notamment pour l’obtention de l’agrément en qualité d’établissement de crédit, d’établissement de microfinance ou d’établissement de paiement dans un délai de douze (12) mois à compter de l’entrée en vigueur de cette réglementation (1er janvier 2019). En effet, le Règlement N°04/18/CEMAC/UMAC/COBAC subordonne l’exercice des activités de prestataire de services de paiement sur le territoire de l’un des Etats de la CEMAC à l’obtention d’un agrément de l’Autorité Monétaire Nationale, délivré après avis conforme de la COBAC. Dans l’hypothèse où un établissement fournit à titre de profession habituelle des services de paiement sans agrément sur le territoire d’un Etat membre de la CEMAC, l’Autorité Monétaire compétente est habilitée à procéder à la fermeture d’office de cet établissement. Cette sanction est prise sans préjudice des mesures et sanctions prévues par la réglementation en vigueur. Il importe de relever que toute personne souhaitant effectuer des transferts d’argent à titre de profession habituelle est légalement tenue de solliciter un agrément de l’Autorité Monétaire Nationale qu’est le Ministère des Finances et du Budget. Par ailleurs, les services compétents de mon département ministériel s’emploient avec l’appui de la COBAC à la vulgarisation du Règlement N°04/18/CEMAC/UMAC/COBAC. Des mesures seront prises 4 avant l’expiration du délai de 12 mois pour permettre une mise en conformité des sociétés prestataires des services de paiement à la réglementation en vigueur. 2 Les prix des transferts d’argent sont variables d’une société à l’autre : pourquoi ne sont-ils pas encadrés ? Les prix de transfert d’argent, bien que variables, étaient d’abord encadrés par le Règlement N°02/00/CEMAC/UMAC/CM du 29 avril 2000 Portant Harmonisation de la Réglementation des Changes dans les Etats membres de la CEMAC, et le sont ensuite par le Règlement N°02/18/CEMAC/UMAC/CM du 21 décembre 2018 Portant Règlementation des changes dans la CEMAC. En effet, conformément à l’article 11 du Règlement N°02/00/CEMAC/UMAC/CM du 29 avril 2000 précité, tous les transferts de fonds à l’intérieur de la CEMAC étaient assujettis à une commission ne dépassant pas 0,25%, non compris la taxe sur le chiffre d’affaires et toute autre taxe spécifique. De même, en vertu de l’article 12 du même Règlement, tous les transferts à destination de l’étranger étaient assujettis à une commission de transfert déterminée par le libre jeu de la concurrence et ne dépassant pas 0,50%, non compris la taxe sur le chiffre d’affaires et toute autre taxe spécifique. Toutefois, en raison de certaines ses limites, ce Règlement fut abrogé par le Règlement N°02/18/CEMAC/UMAC/CM du 21 décembre 2018. Le nouveau du Règlement du 21 décembre 2018 comporte quatorze (14) instructions, prises par la BEAC pour son application et interprétation, dont celle relative à la tarification des opérations de transfert. Conformément à l’article 31 de ce Règlement « les transferts de fonds à destination de l’extérieur peuvent être soumis à une commission de transfert, déterminée par le libre jeu de la concurrence. Toutefois, une Instruction de la Banque Centrale peut fixer le taux maximum de la commission de transfert si les conditions du marché l'exigent […] ». Ainsi, l’article 2 de l’Instruction 002/GR/2019 relative à la tarification des opérations de transfert dispose que le taux de la commission à prélever sur les transferts sortants hors CEMAC ne peut excéder 1% hors taxes du montant de l’opération, à l’exclusion de la commission perçue par la Banque Centrale. Les transferts intra-CEMAC –au demeurant quasi-instantanés - ne supportent pas de commissions de transfert ou de change mais uniquement des frais fixes d’envoi, plutôt CEMAC. Ce taux est plafonné à 0,50% lorsqu’il s’agit des transferts des revenus de travail. 5 3- Pourquoi Western Union et Money Gram pratiquent-ils des tarifs nettement plus chers que dans les autres pays Africains ? Les tarifs sont plafonnés à un seuil maximum de 1% permettant à ces sociétés de jouer le libre jeu de la concurrence en deçà de ce seuil. Ces sociétés travaillent avec les banques sur un système de compensation. Ainsi, si les flux entrants sont beaucoup plus importants que les flux sortants, les taux facturés à la clientèle seront plus faibles. La CEMAC étant en position d’envoyeur des fonds, et cela affecte la structure des taux et commissions facturés. Comme il s’agit d’une question qui intéresse de nombreux pays africains, l’Union Africaine a commis une étude sur les prix appliqués par ces sociétés en Afrique. Et nous attendons les conclusions. Parlant des tarifications de Western Union et Money Gram, elles sont soumises aussi à la réglementation des changes en vigueur, et ces sociétés ont l’obligation de respecter ces dispositions. L’institution qui ne respecte pas ces dispositions est en infraction et sera sanctionnée conformément aux dispositions de l’article 8 de l’instruction citée ci-haut qui prévoit qu’« en cas de dépassement des plafonds fixées par la présente instruction, le produit excédentaire généré est reversé d’office à la Banque Centrale, sans préjudice de l’application des sanctions prévues par la réglementation en vigueur ». Western Union ne s’étant pas aligner sur la nouvelle réglementation des changes, certaines agences avaient fermé leurs postes un temps, mais tout rentre dans l’ordre. Certains pays du Maghreb ont interdit l’envoi d’argent et n’acceptent que la réception d’argent par Western Union et Money Gram dans leurs pays (Maroc, Algérie…). La nouvelle réglementation des changes donne la possibilité à chaque acteur économique d’effectuer des opérations de transfert de fonds à l’extérieur du pays par le biais des banques (de compte en compte), en justifiant l’opération (importation, maladie, études, tourisme, investissement direct, emprunt). Nous encourageons de ce fait, la population à utiliser les services de transfert bancaire qui sont aujourd’hui disponibles auprès des banques de la place. 4- Les banques elles-mêmes ne sont exemptes de critiques : leurs taux de transfert sont ils conformes à la loi, s’il y en a une ? Notre pays évolue dans un environnement communautaire et toutes les banques sont tenues au respect strict du Règlement CEMAC N°02/18/CEMAC/UMAC/CM. Avant de terminer mon propos, permettez-moi honorables députés de vous exprimer ma disponibilité à répondre à vos questions.
Je vous remercie Honorables Députés, Honorable Président de l’Assemblée Nationale, Mesdames et Messieurs pour votre très aimable attention.
ATELIER SUR LE CIRCUIT INTEGRE DE LA DEPENSE
Écrit par Direction de la Communication
La Direction Générale des Services du Budget a tenu le 19 septembre 2019 un atelier placé sur le thème mise en place de la nouvelle nomenclature dans le système d’information CID (Circuit Intégré de la Dépense) à l’amphithéâtre du CEFOD. Cet atelier a vu la participation des cadres de la Direction Générale du Service du Budget, du Plan d’Action pour la Modernisation des Finances Publiques (PAMFIP), la Direction des services Informatiques du Ministère et des Ministères sectoriels en charge des services administratifs et financiers.
L’atelier a été animé par M. Abdoulaye TOURE, conseiller résident en gestion des finances publiques auprès de AFRITAC Centre et l’expert au FMI, M. Ferdinand YOUGBARE, la mission a pour objectifs entre autres d’appuyer les services informatiques et la DGSB pour la réalisation des travaux préparatoires devant permettre l’implémentation de la nouvelle nomenclature budgétaire de l’Etat dans le CID. Il s’agit spécifiquement de :
· Evaluer l’état de mise en œuvre des recommandations des missions antérieures sur la nomenclature budgétaire de l’Etat ;
· adapter les formulaires et les états de sortie pour la gestion des régulations budgétaires dans le CID ;
· adapter les manuels d’utilisation du CID.
REUNION DE PRISE DE CONTACT AU CONTROLE FINANCIER
Écrit par Direction de la CommunicationLe nouveau contrôleur financier Monsieur EHBA ABRAHAM et son Adjoint Oumar Ardja ont eu une rencontre de prise de contact avec tout le personnel de la direction du contrôle financier le 26 Septembre 2019 dans la salle de réunion du Ministère des Finances et du Budget.
Prenant la parole, Monsieur EHBA ABARAHAM a remercié l’assistance d’avoir honoré de sa présence à cette réunion de prise de contact et des nouvelles orientations dans le cadre du service.
Le Contrôleur Financier a souligné que le Ministère des Finances et du Budget s’est inscrit dans une dynamique des réformes de la gestion des finances publique dont l’une des reformes et le passage du budget de moyen au budget de programme. Le contrôle financier étant une structure de contrôle a priori sur les dépenses budgétaires de l’Etat par l’application de textes de régularité sur le fond et la forme ; doit s’adapter et s’impliquer dans ce processus de rapport de l’autorisation d’engagement des dépenses et Programme Annuel de Performance.
Le chef du personnel prenant la parole à cette circonstance a tout d’abord félicité les nouveaux contrôleurs financiers et leur souhaite la bienvenue à la tête de cette direction.
Le chef du personnel a passé en revue tous les problèmes qui entravent le bon fonctionnement des différents services du contrôle financier. Il a demandé aux deux nouveaux chefs de plaider leurs sort au niveau de la haute hiérarchie afin que le personnel du contrôle financier puisse avoir un cadre de travail épanouit pour relever les défis et agir avec succès dans le cadre des réformes de la gestion des finances publiques.
Après un échange fructueux autour des difficultés que rencontrent cette direction, Monsieur EHBAABRAHAM et son adjoint OUMAR ARDJA se réjouissent d’être informés de ces difficultés.
POINT DE PRESSE DE L'INSPECTION GENERALE DES FINANCES
Écrit par Direction de la CommunicationL’HOMME DE RIGUEUR A LA TETE DE LA SOLDE
Écrit par Direction de la CommunicationAu terme du Décret No1557/PR/MFB/2019 du 19 Septembre 2019 Monsieur KAGAIRE Hissein est nommé Directeur de la Solde et Madame HALIME ZAKARIA KHASSIM, Directrice Adjointe. Le Directeur Général des Services du Budget Monsieur IDRISS IBRAHIM MAHAMAT ITNO a procédé à l’installation officielle des nouveaux Directeurs ce 20 Septembre 2019 dans les locaux de ladite direction.
Le Directeur sortant Monsieur RIAMIAN ALTIEprenant la parole en cette circonstance a remercié tout un chacun d’avoir honoré de sa présence en cette cérémonie de passation de service.
Ensuite il a rendu hommage aux plus hautes autorités qui ont placé leur confiance en sa modeste personne pendant ces mois passés à la tête de la Direction de la Solde. C’est une expérience enrichissant dit-il car il a bénéficié de la franche collaboration de tout le monde. Au directeur entrant il lui souhaite bon vent dans sa nouvelle fonction.
Le nouveau Directeur Monsieur KAGHAIRE pour sa part, a remercié le Chef de l’Etat, son Excellence IDRISS DEBY ITNO pour cet honneur et le choix porté en sa modeste personne en lui confiant les rênes de la Solde. S’adressant a ses désormais collaborateurs Monsieur KAGAIRE, souligne que les pratiques de la mauvaise gestion seront bannies et demande l’appui des hauts cadres du ministère pour accomplir avec succès les tâches qui lui sont dévolues.
PASSATION A L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ET AU CONTROLE FINANCIER
Écrit par Direction de la Communication
Le Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget AHMED ALKHOUDAR ALI FADEL a installé officiellement le 20 Septembre 2019 dans la salle de réunion du Ministère desFinances et du Budget Messieurs FIBASSOU DASSIDI et LOUKMAN MOUSTAPHA respectivement Inspecteur Général des Finances et Inspecteur Général des Finances Adjoint et aussi EHBA ABRAHAM et OUMAR ARDJA Contrôleur et Contrôleur Adjoint.
La cérémonie de passation de service s’est déroulée en présence du Directeur Général du Ministère et des conseillers du Ministre.
En les installant, le Secrétaire d’Etat les exhorte à plus de travail car le Ministère des Finances et du Budget est en processus des réformes des Finances Publiques. De ce fait, il faut mobiliser tout le personnel à être dynamique.
NOMINATION A LA DIRECTION GENERALE DU MINISTERE
Écrit par Direction de la CommunicationM. BIDJERE BINJAKI en remplacement de Monsieur MAHAMAT SENOUSSI ZAKARIA au poste du Directeur Général du Ministère et BOURKOU DEDE ELHADJ en remplacement de SOUARIBA GONFOULI au poste du Directeur Général Adjoint du Ministère suite au décret numéro 1557 du 19 septembre 2019.
Le Directeur Général sortant a remercié les plus hautes autorités pour la confiance placée en lui pour conduire ce prestigieux poste.
Le Nouveau Directeur quant à lui a remercié aussi les plus hautes autorités et le Ministre des Finances et du Budget pour la confiance placée en sa modeste personne en le nommant à ce poste.
La mission confiée est fastidieuse et exaltante compte tenu de la conjoncture actuelle mais elle n’est pas insurmontable, il promet de relever le défi en donnant le meilleur de lui-même, bien entendu, avec la collaboration des responsables des services techniques.
M.BIDJERE BINJAKI est un cadre rompu du Ministère des Finances et du Budget.
ATELIER DE FORMATION SUR LES TECHNIQUES D’ÉLABORATION DU BUDGET
Écrit par Direction de la CommunicationLe Ministre des Finances et du Budget, Monsieur TAHIR HAMID NGUILINa présidé le mercredi 3 septembre l’atelier de formation sur les techniques d’élaboration du Budget. Cet atelier vise à Outiller les Institutions de la République et les ministères sectoriels en techniques de l’élaboration du Budget général de l’Etat. Il s’agit notamment de:
· Rappeler les orientations contenues dans la lettre circulaire 2020 relative à la préparation du budget ;
· Former sur les techniques de budgétisation axée sur les résultats en tenant compte des documents de stratégie sectoriel et du PND 2017-2021;
· présenter les modèles de documents nécessaires à l’élaboration des avant projets de budget ;
· sensibiliser les responsables des ministères sectoriels sur les discussions budgétaires;
· former sur la saisie du budget dans le CID.
Monsieur TAHIR HAMID NGUILIN, Ministre des Finances et du Budget en présidant cet atelier souligne que le Tchad à l’instar des autres pays de la Communauté Économique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) s’est résolument lancé dans la réforme de la gestion des finances publiques. Cette vaste réforme vise à assoir la budgétisation axée sur les résultats afin que l’administration épouse le nouveau cadre harmonisé de la gestion des finances publiques de la sous-région.
Il rappelle les enjeux et les défis qui se présentent au Gouvernement et demande à chacun de mettre pleinement à profit cette journée d’échanges, de partage et d’enseignements.
Pour finir, le Ministre exhorte les participants à suivre avec beaucoup d’intérêt les présentations et poser des questions possibles pour mieux comprendre afin de contribuer aux recommandations utiles pour l’élaboration du budget général de L’Etat.
Monsieur IDRISS IBRAHIM MAHAMAT ITNO,Directeur Général des Services du Budget, a fait une présentation sur les processus d’élaboration du Budget Général de l’Etat pour l’exercice 2020. Cette présentation ressort les points suivants :
· Etapes d’élaboration du budget général de l’Etat
· Rappel des orientations générales de la politique budgétaire
· Conférences budgétaires internes
· Lien entre le PAP et l’avant projet de Budget.
Ces points ont été longuement discutés et la question relative au plan budgétaire n’a pas été perdue de vue par les participants.
En fin les participants ont exprimé leur gratitude aux responsables du Ministère des Finances et du Budget
SÉANCE DE TRAVAIL AVEC LA MISSION DU FMIAU TCHAD
Écrit par Direction de la CommunicationLe Comité Technique de Négociation (Partenaires Techniques et Financiers) a eu une séance de travail avec la mission FMI le vendredi 06 septembre 2019 dans la salle de réunion du ministère des finances et du budget.
Le vice-président dudit comité Mr IDRISS IBRAHIM MAHAMAT ITNOpar ailleurs Directeur Général des Services du Budget, en présidant les travaux a salué la présence de tout un chacun et a souhaité la bienvenue au nouveau chef de la mission FMI avant de lui passer la parole pour la présentation de l’objectif de la mission.
Mr EDWARD GEMAYEL, nouveau chef de la mission a présenté l’objectif de la mission qui est de discuter du budget 2020 et la mise en œuvre du programme FEC 2017-2020.
Le Comité Technique de Négociation avec les Partenaires et les membres de la mission FMI vont échanger sur les points relatifs à la Performance au 30 juin 2019: aux critères de réalisation quantitatifs, objectifs indicatifs et repères structurels ; l’exécution budgétaire au second semestre de 2019 : impact attendu des mesures sur la masse salariale et les Appuis budgétaires.
Cette réunion a eu la présence des Directeurs Généraux des services du Ministère des Finances et du Budget ; le Directeur National de la BEAC, les conseillers et le représentant résident du FMI pour le Tchad et les membres de la mission FMI au Tchad.
LE MINISTRE A OFFERT UN DINER AUX CHEFS DE MISSION DU FMI POUR LE TCHAD
Écrit par Direction de la CommunicationLe Ministre des Finances et Budget Monsieur TAHIR HAMID NGUILIN a offert un diner d’au revoir et de bienvenue à l’honneur des chefs de mission du FMI sortant et entrant pour le Tchad Messieurs SAID BAKHACHE et EDWARD GEMAYEL le jeudi 5 Septembre 2019.
Ce diner a vu la participation de plusieurs personnalités à savoir le Ministre l’Economie et de la planification du développement, le Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget, les Ambassadeurs accrédités au Tchad, les partenaires techniques et financiers, les Directeurs Généraux et des Services et les conseillers du Ministre des Finances et du Budget.
Le Ministre des Finances et du Budget a félicité et salué le travail abattu par Monsieur SAID BAKHACHE, Chef de mission sortant et présenté à l’ensemble de l’assistance le nouveau chef de mission FMI au Tchad Monsieur EDWARD GEMAYEL.
Il a souligné dans son mot de bienvenue que c’est à partir de 2013 qu’un programme de référence, bien exécuté, a permis de conclure un autre programme formel soutenu par la facilité Elargie de crédit (2014-2017). L’évaluation satisfaisante du dernier programme, durant les six premiers mois d’exécution, a permis d’atteindre, le 28 avril 2015, le point d’achèvement de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (IPPTE) pour bénéficier de l’allègement d’une partie de la dette multilatérale et bilatérale.
Le Ministre, a au nom du Gouvernement exprimé toute sa gratitude à Monsieur SAID et des plus hautes Autorités du pays, les sincères remerciements pour le travail, sans relâche abattu.
Il a terminé ses propos en ce terme « nous sommes peiner de le voir partir mais ravi de savoir que son sérieux et son amour pour le travail bien fait, ont été les seuls arguments à la base de sa promotion comme représentant résident en Égypte. Nous lui souhaitons plein succès dans ses nouvelles fonctions qui ne sont que le début, nous en sommes convaincus, d’une riche carrière ».
Monsieur SAID BAKHACHE touché par les mots agréables du Ministre des Finances et du Budget a exprimé sa reconnaissance pour la fin de sa mission au Tchad.
Le Chef de mission FMI sortant, a mentionné que les progrès réalisés au cours des deux dernières années, y compris la stabilisation budgétaire, sont dus principalement au ferme engagement et à la détermination des autorités Tchadiennes, qui ont mis en œuvre des mesures d’ajustement dures et courageuses face à une crise dangereuse. Elles ont appliqué d’une façon efficace les réformes nécessaires convenues avec le FMI pour assurer le succès de leur programme. Ces mesures sont :
· La restructuration de la dette Glencore (due principalement à votre contribution M. le Ministre) ;
· La prudence budgétaire ;
· La contribution positive du Tchad à la stabilité régionale ;
· La maitrise de la masse salariale.
L’engagement ferme et visible du chef de l’Etat a été indispensable pour réaliser ce succès.
Le Représentant Résident du FMI au Tchad Monsieur Ntamatungiro Joseph en présentant le nouveau chef de mission, a fait savoir à l’assistance que M. Gemayel dispose d’une grande expérience dans de nombreux domaines ayant un grand intérêt pour le Tchad, notamment en ce qui concerne les politiques, macroéconomiques dans les pays à faible revenu, les Etats fragiles en particulier.
Ajoutant qu’au Département de Surveillance et de Revue des Politiques, il a codirigé les travaux sur la gouvernance et a dirigé les travaux sur le pacte avec l’Afrique ( Compact with Afraica) ; une initiative lancée lors de la présidence allemande du G20 visant à promouvoir les investissements privés en Afrique, notamment dans les infrastructures.
Comme pour compléter le tableau, le nouveau Chef de mission a fait ses études d’économie au Canada et est Diplômé des Universités McGill et Concordia, à Montréal. Après un tour dans le monde académique, il rejoint le FMI en 2001, ou il a accumulé une expérience que le Tchad pourra en être bénéficiaire.
Monsieur Edward Gemayel, très ému de son accueil, marque sa disponibilité à travailler ardemment dans le même élan que son prédécesseur.
Un cadeau symbolique a été remis à Monsieur SAID BAKHACHE comme souvenir du Tchad, par le Ministre des Finances et du Budget.
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Note de conjoncture sur le secteur pétrolier du 2e trimestre 2019 Boîte de réception x
Écrit par Direction de la CommunicationDiscours du Ministre des Finances et du Budget à l’ occasion de l’ouverture de l’atelier de formation des Institutions de la République et des Ministères Sectoriels sur les techniques d’élaboration du budget
Écrit par Direction de la CommunicationMonsieur le Conseiller aux affaires économiques et financières à la Présidence de la République ;
Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux des Grandes Institutions ;
Messieurs les Directeurs Généraux des Ministères sectoriels ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Ressources Humaines ;
Mesdames et Messieurs les Chefs de services Administratif et financier ;
Distingués invités en vos rang et qualités respectifs.
Le Tchad, notre pays à l’instar des autres pays de la Communauté Économique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) s’est résolument lancé dans la réforme de la gestion de ses finances publiques. Cette vaste réforme qui vise à assoir la budgétisation axée sur les résultats au sein de notre administration épouse le nouveau cadre harmonisé de la gestion des finances publiques.
A ce titre, un certain nombre de réformes sont en cours au niveau de la gestion budgétaire,. Il en est ainsi de l’amélioration des outils de programmation budgétaire qui permettront un meilleur pilotage des politiques publiques. Il s’agit, en effet, des Cadres Budgétaires à Moyen Terme (CBMT), des Cadres de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) sectoriels, du CDMT global, des Projets Annuels de Performance (PAP) ainsi que des Rapports Annuels de Performance (RAP). A ce jour, le CBMT, le CDMT global et les PAP sont produits.
Mesdames et messieurs, chers participants
Malgré ces avancées en matière d’amélioration des outils de programmation budgétaire, des difficultés subsistent. Il s’agit de :
§ la faible liaison entre les avant-projets de budgets élaborés par les ministères et le PND d’une part et les documents de stratégie sectoriels d’autres part ;
§ la mise en conformité des avant-projets de budgets élaborés par les ministères aux orientations figurant dans la lettre circulaire du Président de la République relative à la préparation du budget ;
§ la qualité des documents présentés par les ministères sectoriels lors des conférences budgétaires qui sont le plus souvent agrégés et ne permettant pas toujours une analyse détaillée et minutieuses des dépenses en vue de s’assurer de leur adéquation avec les politiques publiques mis en œuvre par le département ministériel.
Mesdames et messieurs, chers participants
Ainsi, le présent atelier s’inscrit par conséquent dans le but d’améliorer significativement la qualité de la documentation budgétaire en sensibilisant les parties prenantes sur la nécessité de procéder à une budgétisation rigoureuse des dépenses des Institutions et ministères. C’est pourquoi, l’objectif principal de cet atelier est de former les responsables des ministères Institutions de la république et Ministères sectoriels sur les techniques d’élaboration de leur avant-projet de budget 2020.
Mesdames et messieurs, chers participants
Cet atelier s’inscrit dans la continuité du déroulement du calendrier budgétaire en prélude aux conférences budgétaires qui vont être organisés du 23 septembre au 04 octobre 2019 après la date limite de dépôt de vos avants projets de budget fixé au vendredi 13 septembre 2019.
Mesdames et messieurs, chers participants
Il est utile de vous rappeler une fois de plus que vos avant-projets devront se conformer aux orientations de la Lettre Circulaire du Chef de l’Etat, Chef de Gouvernement relative à la préparation du budget où sont jointes les enveloppes budgétaires que vous devriez répartir.
Lors de cette journée, des précisions sur la manière de procéder à la répartition des crédits au sein de vos institutions et départements ministériels vous seront apportées. Cette répartition se fera sur la base des modèles d’avants projets qui seront mis à votre disposition sous un format dématérialisé.
Dans cette perspective, les objectifs spécifiques de l’atelier sont de :
§ rappeler succinctement les orientations contenues dans la lettre circulaire du Chef de l’Etat 2020 relative à la préparation du budget ;
§ former sur les techniques de budgétisation axée sur les résultats en tenant compte des documents de stratégie sectoriels et ou du PND 2017-2021 ;
§ présenter les annexes budgétaires et animer une séance pratique sur l’élaboration d’un avant-projet de budget et de sa note de présentation ;
§ sensibiliser les responsables des ministères sectoriels sur les conférences budgétaires ;
§ former sur la saisie du budget dans le CID.
Compte tenu des enjeux de cet atelier et des défis qui se présentent au Gouvernement, je demande à chacun d’entre vous de mettre pleinement à profit cette journée d’échanges, de partage et d’enseignements.
En tant qu’administrateur de crédit d’institutions et départements ministériels, je souhaite, à travers cet atelier, que vous puissiez trouver des réponses à vos éventuelles préoccupations en matière d’élaboration du budget.
Je vous invite donc à suivre activement les présentations et à poser toutes les questions possibles afin que puissiez formuler des recommandations utiles pour la suite du processus d’élaboration du Budget Général de l’État.
Sur ces mots, je déclare ouvert l’atelier de formation des Institutions de la République et Ministères Sectoriels sur les techniques d’élaboration du budget.
Je vous remercie de votre aimable attention.
RESTITUTION DE L’ATELIER DE L’ELABORATION DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCE
Écrit par Direction de la CommunicationLe Directeur Général du Ministère des Finances et du Budget, Monsieur MAHAMAT SENOUSSI ZAKARIA a présidé la réunion de restitution à mi parcours de l’atelier d’élaboration des Projets Annuels de Performances (PAP), le vendredi 23 Aout 2019, dans la salle de réunion du Ministère des Finances et du Budget (MFB). Cette réunion de restitution a vu la participation des Directeurs Généraux des ministères sectoriels.
Monsieur MAHAMAT SENOUSSI ZAKARIA, Directeur Général du Ministère des Finances à introduit les consultants internationaux Monsieur Benoit KETCHEMEN et Monsieur Thio’m NKABKOB.
Cette restitution fait suite à un atelier de formation organisé par la Direction Générale des services du Budget(DGSB) avec l’appui technique du Programme d’Appui à la consolidation de l’Etat Tchadien Phase 2 (ACET2) pour l’élaboration des Projets Annuels de Performances au CEFOD du 05 au 22 aout 2019.
L’objectif de cette réunion était de faire la restitution des travaux de cet Atelier et présenter un rapport à mi par- cours par les consultants internationaux. Les consultant sont apprécier la collaboration et le dynamisme des équipes formées pour la réalisation d’un rapport à mi parcours. La présentation est accès sur cinq (V) grands point à savoir : l’Objectif de la mission , les résultats attendus, la méthodologie, les résultats de la mission, les recommandations faites à l’endroit de l’Etat. Les prochaines étapes sont:
- Amélioration de la programmation du Budget de l’économie, appuyer le Ministère des Finances et du Budget dans ses œuvres et travaux ;
- La constitution d’équipe : les 26 sectoriels sont repartis comme suit dans une équipe de 10 personnes, 06 sectoriels et 04 personnels de la MFB ;
- Une synthèse des 25 sectoriels et les institutions constitutionnelles.
Dans la recommandation, les consultants rappellent l’ancienne méthode et en proposent une nouvelle pour les pro- chaines étapes qui concernera :
. La validation interne de la maquette proposée ;
. Un séminaire de validation ;
. Formalisation et fixation de la maquette générale du Budget 2020, Et autres travaux.
INSPECTION GENERALE DES FINANCES: PRISE DE CONTACTE AVEC LES NOUVEAUX VERIFICATEURS
Écrit par Direction de la CommunicationMercredi, 21 aout 2019 dans la salle de réunion de l’Inspec- tion Générale des Finances (IGF), l’Inspecteur Général des Finances M. EHBA ABRAHAM et son adjoint M. MAHAMAT TAHIR MAHAMAT ont eu une rencontre de prise de contact avec les vérificateurs nouvellement affectés, les inspecteurs, vérificateurs et les chefs de services de l’IGF.
La réunion est ouverte par une observation « d’une minute » de silence en la mémoire de leur collègue décédé deux jours après affectation à l’inspection.
La réunion est accès autour des points suivants : présen- tation des nouveaux vérificateurs affectés à l’IGF, prise de contact et orientations dans le cadre de l’exercice de leurs nouvelles fonctions. L’Inspecteur Général a salué la présence de tout un chacun et les prie de prendre connaissance de l’article 25 de l’organigramme parlant de l’organisation de l’Inspection des Finances en quatre (04) Départements. Il s’agit de
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Département de l’Inspection et de Contrôle des Administrations Publique, des Collectivités Territoriales Décentralisées, des Etablissements Publiques, des Projets, des Autorités de Régulation et les Grandes Institutions de l’Etat ;
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Département de l’Inspection et de Contrôle des régies financières ;
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Département de l’Inspection et de Contrôle des Entreprises, des Projets, des Programmes et Organismes bénéficiant d’un concours financier public ;
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Département de l’Inspection et de Contrôle des Marchés Publics, Contrats et Conventions à caractère administratif et financier.
L’Inspecteur se réjouit de la mise en œuvre des textes et de l’ajout des huit (08) vérificateurs et demande à ses col- laborateurs nouveaux et anciens de relancer les activités.
Pour éviter d’encombrement dans un département, M. EHBA ABRAHAM demande au chef de personnel d’ouvrir une liste sur laquelle les nouveaux doivent s’inscrire en choisissant deux départements et joignant à cela leurs C.V.