Manager Régionale pour l’Afrique centrale au Fonds mondial, comprenant le chargé de portefeuille Tchad Mr Plaikessi Kouadjani, la Conseillère régionale de la Coopération Française pour le Cameroun, le Tchad et la RCA - Mme Caroline Comiti ainsi que le Professeur Faye Awa Mame, Directrice Pays ONUSIDA pour le Tchad.
Vieille d’une quizaine d’années, la coopération Tchad Fonds mondial comptait une dizaine d’accords de subventions. Actuellement, le portefeuille "Tchad-Fonds mondial” compte, outre les subventions en cours de clôture, trois subventions actives, totalisant 65 milliards de Fcfa couvrant la période 2016-2018, en appui à la lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose, le Paludisme et pour le renforcement du système de santé. Ces subventions sont issues de la 1ère allocation du Nouveau Modèle de Financement(NFM) du Fonds mondial, lancé en 2014. En outre, le Tchad bénéficie d’une nouvelle allocation 2017-2019 destinée à la lutte contre les trois maladies précitées ainsi qu’à établir des systèmes résilients et pérennes pour la santé.
La Délégation a rappelé la principale condition d’accès à la totalité de la nouvelle allocation 2017-2019. En effet, le Gouvernement avait pris, en 2014, l’engagement
d’assurer le financement de contrepartie et la volonté de payer. En cas de non respect de cet engagement, le Fonds mondial réduira de 15% la nouvelle allocation dont le montant est de 48,6 milliards Fcfa. Le Tchad a déjà soumis sa requête à la date de 20 mars 2017.
Le Ministre des Finances et du Budget a pris bonne note des exigences du Fonds mondial, en soulignant au passage que le Gouvernement a depassé de très loin le seuil de 5% de contrepartie exigible au pays à faible revenu et ce, malgré le contexte économique particulièrement difficile. Toutefois, au regard de la situation économique actuelle et des charges consécutives à la sécurité nationale et sous régionale, il ne sera pas possible de respecter maintenant l’engagement lié à la volonté de payer” mais le Ministre a rassuré la Délégation que le Gouvernement tiendra son engagement en matière de cofinancement, dès que la situation financière du pays le permettra.