de la problématique du leadership féminin et la capacité pour une femme de mener des individus pour une organisation dans le but d’atteindre les objectifs.
Malgré le quota de 30%, les femmes au Tchad accèdent difficilement aux postes de responsabilités. Selon la conférencière Madame Ngarbarem Modobé : « une Société n’est juste que lorsque les hommes et les femmes contribuent de manière égale pour son développement ». Elle a relevé que le Leadership influence les performances des entreprises, performances qui se nourrissent de la diversité des comportements. Si les femmes sont moins responsabilisées c’est à croire aux stéréotypes, les difficultés à concilier la vie professionnelle et la vie privée ou encore le manque de confiance en soi. Il faut donc adopter les stratégies qui sont liées à la formation et à l’information, a affirmé la conférencière.
S’agissant des droits des femmes et leurs obligations fiscales la seconde intervenante Madame Haoua Madani a relevé que les femmes et les hommes disposent des mêmes obligations. Les femmes du secteur informel sont liées par l’impôt général libératoire alors que celle du secteur formel sont soumises aux régimes d’impôts simplifiés. En 2015 le comité a recensé les femmes du Ministère des Finances et du Budget par rapport au nombre de celles qui sont responsabilisées. Ce qui a donné un taux de 9.5%. Ce travail présenté à la Direction a permis d’augmenter en 2016 le nombre des femmes responsables, a expliqué Madame Haoua Madani .
Madame Ngarbarem Modobé et Madame Haoua Madani demandent à toutes les femmes du Ministère des Finances de faire des efforts pour accéder à leurs droits. Ceci permettra également aux filles de s’identifier aux femmes leaders du Tchad.